Ainsi va la vie : Le Nouveau Chapitre

Prochainement, je vous invite à découvrir le préquel de notre futur long-métrage, « Ainsi va la vie ». Ce film promet de vous transporter dans un périple révélateur, explorant les origines complexes et sombres de l’histoire. Vous serez plongés dans un univers où secrets anciens et énigmes non résolues se dévoilent, exposant des événements traumatisants qui ont forgé la psyché de nos personnages. Ce retour dans le passé intensifie les thèmes de la folie, des relations familiales destructrices et des réalités alternées, tout en brouillant la ligne entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Préparez-vous à une immersion profonde dans une histoire où chaque révélation remet en question la perception du réel, pour une expérience narrative à la fois envoûtante et perturbante.

Synopsis : Le Fracas des Réalités

À seulement 14 ans, Rosemary est prise entre une mère bipolaire qui se déplace de clinique en clinique, et un père absent qu’elle admire. Elle doit gérer les tâches ménagères et devient la confidente de son père, développant des sentiments inconscients pour lui. Ce préquel montre comment cette dynamique familiale toxique mène à la schizophrénie de Samuel, leur fils. Élevé dans un environnement oppressant, Samuel souffre d’hallucinations et de délires, brouillant les frontières entre réalité et illusion. Dans la scène finale, Rosemary aide son père ivre à se coucher, troublée par son besoin d’affection. Le film se termine sur une note ambiguë, son père posant une main sur sa cuisse, symbolisant la dérive émotionnelle de Rosemary et le cycle familial destructeur à venir.

Ce moment marque le début d’une série de troubles émotionnels pour Rosemary. Son désir désespéré de connexion et d’affection la pousse à des choix difficiles. L’impact de ces relations complexes résonne profondément dans toute la famille, préfigurant la tourmente à venir pour Samuel.

Note d'Intention : Plongée dans la Schizophrénie et les Mondes Invisibles

Avec plus de vingt ans d’expérience en psychiatrie, j’ai toujours été fasciné par la représentation de la schizophrénie à l’écran sous un angle inédit. Ce préquel n’est pas uniquement un film sur la maladie mentale, mais une véritable immersion dans l’esprit tourmenté de Samuel, un jeune homme dont la réalité se désagrège sous le poids de ses hallucinations. Le film joue constamment sur l’ambiguïté : le spectateur se retrouve dans un monde où il devient impossible de distinguer le surnaturel des simples délires de Samuel. Lorsque des objets se déplacent, est-ce un phénomène paranormal ou l’illusion d’un esprit malade ? Cette question persiste tout au long du film, brouillant les frontières entre le monde tangible et les projections mentales de Samuel.

L’objectif est de sensibiliser le public à la souffrance invisible des malades mentaux, souvent incompris et stigmatisés. Samuel incarne cette douleur cachée, un être en proie à des traumatismes familiaux et à la violence, dont la maladie n’est que la partie émergée d’un iceberg de souffrance accumulée. Le film met également en lumière les failles du système psychiatrique, soulignant les dangers auxquels sont exposés ceux qui ne reçoivent pas les soins adéquats.

Bienvenue dans l’univers de Cyberdépendance, un film que j’ai eu le plaisir d’écrire et de réaliser en collaboration avec le Service Jeunesse de la Ville de Rognac et le Mas des Jeunes. Ce projet me tenait particulièrement à cœur car il traite d’un sujet qui touche profondément notre société moderne : l’addiction aux écrans et l’impact qu’elle peut avoir sur les jeunes. Accompagné des talentueux acteurs Magali Lerbey, David Faure, Chris Tomner, ainsi que les adolescents du Collège Commandant Cousteau, ce film met en lumière les dangers et les défis de la cyberdépendance. J’ai voulu offrir un regard sincère sur cette problématique afin de sensibiliser les jeunes et leurs familles à l’importance de trouver un équilibre entre le monde digital et la réalité.

D’amour et d’eau fraîche est un projet cinématographique qui me tient particulièrement à cœur, explorant la profondeur et la fragilité des relations humaines. Le film, porté par un casting remarquable comprenant Tony Simonneau, Delphine Depardieu, et la participation spéciale d’Avi Assouly, navigue entre la tendresse et la poésie. Chaque image, méticuleusement capturée sous la vision inspirée du réalisateur, reflète les nuances subtiles des émotions vécues par les personnages.

Ce court-métrage se veut une réflexion sur l’amour et l’importance des moments simples qui façonnent nos vies. Avec D’amour et d’eau fraîche, j’ai souhaité transmettre l’idée que l’amour, aussi modeste soit-il, peut suffire à rendre chaque instant magique. Cependant, la poésie du film prend une tournure tragique, marquée par une fin poignante où l’enfant se noie, soulignant une ironie sombre dans le titre. Le terme D’amour et d’eau fraîche devient pernicieux, sachant que la mort survient dans cette même « eau fraîche » qui semblait, au départ, synonyme de pureté et de simplicité.

Plongez dans cet univers empreint de délicatesse, où la beauté de l’amour côtoie la brutalité de la vie, et où chaque scène respire une authenticité rare et envoûtante.